Diplômée du doctorat en médecine dentaire de l’Université Laval en 2010, Dre Élise Martel-Labrecque fait ensuite une résidence multidisciplinaire à l’Université de Montréal, qui l’embauche rapidement comme clinicienne. Élise supervise ainsi des étudiants universitaires en chirurgie, un champ qui la passionne, tout en travaillant comme dentiste généraliste dans quelques cabinets pendant six ans. En 2017, à quelque mois d’avoir son premier enfant, Élise décide de se consacrer uniquement à la chirurgie et fonde Alvéole, un modèle de pratique au diapason avec ses valeurs et qui vient combler de réels besoins dans le milieu.
Faire de la dentisterie autrement. « Il y a tellement de place pour l’amélioration en médecine dentaire », dit Dre Martel-Labrecque. « J’ai voulu faire les choses autrement, en écoutant mieux les patients, avec beaucoup de douceur… Et aussi en aidant les dentistes et les mentorés à contourner des obstacles pour qu’ils aiment encore plus leur travail. Rien n’est obligé, rien n’est impossible! Si tu aimes faire tel type de chirurgie, tu vas en faire jusqu’à ce que tu sois vraiment bon – et je vais t’accompagner là-dedans. »
Sa transparence, sa disponibilité et le sentiment de confiance qu’elle leur donne : « Je sais percevoir les forces des membres de l’équipe et je leur prête ma paire de lunettes… Je suis tellement plongée dans le milieu de l’apprentissage : je les prends là où ils sont et je les amène ailleurs, sans jugement. » Ses patients apprécient de plus énormément son empathie. Élise prend le temps de discuter avec eux pour comprendre leurs priorités, leurs craintes, et leur proposer le plan le plus adapté à leur vie.
« Pour moi, d’abord. J’ai voulu me donner la permission de faire seulement des traitements qui m’allumaient et me challengeaient, ce dans quoi j’avais envie de me perfectionner… Et de donner la permission aux autres de faire la même chose. Notre profession est celle où il y a le plus haut taux de suicides, j’ai voulu offrir des services mobiles pour soulager les dentistes des gestes qu’ils n’aiment pas poser. Puis, j’ai tellement voulu optimiser les protocoles que je mettais en place que je me suis rendu compte qu’Alvéole était une entreprise et pas juste de la dentisterie mobile en solo. Ç’a grandi de façon très organique. »
